vendredi 30 septembre 2011

Challenge, projet n°1


J'avais vraiment eu un gros coup de coeur sur les nouvelles couleurs dans la Manos del Uruguay Maxima, notamment sur ce magnifique Aqua, malgré son nom (Martha !!!). Et, c'est donc le premier écheveau à être tricoté. Je lui ai réservé ma première adaptation pour enfant de mon bérèt "Café de Flore". La taille en photo est un 3 à 5 ans. J'ai nommé cette création "Le coeur léger".

mercredi 28 septembre 2011

Avant / Après

       Aujourd'hui, Ginette, l'Âme et le grand Manitou de la boutique de laines "Éffiloché", m'a demandée de mettre en tresse les écheveaux nouvellement arrivés de Manos del Uruguay. Bref, un traquenard, l'ouverture du pot de Miel pour l'abeille tricoteuse que je suis, ... Résultat, au fur et à mesure que je tressais, une petite pile d'écheveaux colorés s'amoncelait dans un coin désigné "Toi, tu es à Moi !".
      Et, en les rangeant amoureusement dans leur sac, je tricotais mentalement leur destin. C'est alors que je me suis lancée un petit challenge d'avant / après. Ci-joint la photo de mes coups de coeur du jour, dans 2 semaines maximum, je reprendrai une photo avec un accessoire tricoté avec chacun des écheveaux ci-présents.

vendredi 23 septembre 2011

Le festival " Le Lot et la Laine"

Voilà un article qui aurait du paraître il y a quelques mois déjà. Heureusement pour mes vacances, l'internet était difficile d'accès. Mais on me demande encore "et ce festival" ? Et je n'ai plus l'excuse de la rentrée sur les chapeaux de roue.
En quelques mots :
L'entrée du village de Bouziès
Le lieu d'un pique nique organisé par le festival

En train de tricoter mon cachemire 4 plis ...

Paysage du Lot
- Paysages : Avant d'arriver sur le site du Musée de Cuzals où avait lieu l'événement, la beauté du Lot vous saisit : De hautes falaises et une campagne riche en couleurs. Des petits villages anciens aux maisons de pierres grises, certaines bâtisses, églises ou demeures, faisant corps avec la roche des falaises. Voici la photo de l'entrée de Bouziès la nuit, là où je gîtais.

- Gîte : J'avais trouvé par Internet l'adresse de ce gîte vert : "Le rucher de Pech Larive", entièrement autonome énergétiquement. Une petite ferme Quercynoise de 1870 dont les propriétaires : Véronique et José,  produisent des petits fruits rouges biologique et du miel dont ils tirent un pain d'épice délicieux et des confitures divines. L'accueil était sympathique et le lieu m'a beaucoup plu par sa simplicité, ce qu'il racontait de la démarche de ce couple engagé à vivre de manière écologique et dans une nature respectée. Le seul "hic" pour une citadine, les bruits la nuit ! Un loir avait élu domicile dans le toit de vieilles tuiles et y dansait la samba à partir de onze heures du soir !
Je vous donne le lien : le rucher de pech larive
Le matin en pleine nature















Ne vous fiez pas à leur air débonnaire
- Vaches : La veille, mon père et moi décidons d'installer la tente sur le site et de prendre ainsi nos marques. Le festival allait se dérouler dans un musée de la vie rurale : Le Musée de Cuzals. C'est un musée de plein air avec sa collection de vieux tracteurs, sa façade de château (tout le reste est en ruine), sa vieille chaumière en toit de chaume et ... Ses VACHES ! Ne vous fiez pas à leur air débonnaire de steack sur pattes, elles ont fait alliance avec une nuée de taons suceurs de sang. (Ok, j'arrête bientôt les séries d'ados avec vampires).  À peine avions-nous ouvert les portes de la voiture que plusieurs taons s'engouffraient dedans comme s'ils voulaient fuir l'endroit à toute vitesse, ils ne leur manquaient plus que la parole "À l'aéroport et en vitesse !". Dès que nous ouvrions la voiture pour les chasser, d'autres s'y précipitaient, doublant leur nombre. Ça s'est terminé dans un bain de sang, je ventilais avec un éventail de fortune à l'entrée de la porte afin de créer un courant d'air contraire. Papa, armé de sa chaussure, repeignait les fenêtres, couleur "entrailles de taon".

La bannière brodée par les doigts de fée de ma mère

La veille du festival, première installation

Mon père et ma belle-mère venue assister au festival
- Tente : La tente montée, nous avons commencé à organiser la présentation des laines. Papa avait pris une dizaine de Bambous qui se révélèrent très pratiques. Maman m'avait brodée une bannière à mon nom ! J'adore travailler en famille !

- Festival : Vous voulez voir un festival ? N'en faites surtout pas parti ! En deux jours, j'ai pu m'absenter de mon kiosque une heure ! Mon père était un assistant formidable mais la laine représente pour lui une Terra Incognita ! Malgré cela, j'ai fait plusieurs belles rencontres, aussi bien avec des gens qu'avec quelques pelotes de laines. J'ai acheté des petits poissons tricotés à Citronnelle et Églantine : Citronnelle et Églantine, des écheveaux teints avec des teintures végétales chez Renaissance Dying : renaissance dying. Ils avaient des couleurs magnifiques autant en laines à tricoter qu'en laines à broder. J'ai rencontré les créateurs des éditions Tutti Frutti à qui on doit la parution en français de "20 compagnons extraordinaires à tricoter " de Hansi Singh, et un livre sur la feutrine gourmande absolument génial. Et peut-être à la clé un livre de mes patrons de tricot ? À voir en 2012 ... J'ai rencontré aussi l'équipe de A Little Market, la version française d'Etsy avec ses artisans dont Citronnelle et Églantine. J'aime tellement découvrir le visage humain et sympathique des gens derrière l'interface web ! Bref, j'en oublie certainement mais je suis repartie avec des images pleins la tête !

- Mon père : Il faut une dédicace spéciale à mon père qui est devenu le compagnon de cette aventure. Quant on est enfant, la présence de ses parents a un goût d'éternité. Ils sont là, pour toujours, dans notre paysage quotidien. Puis, il y a l'envol loin du nid, la formation de son propre nid avec ses propres enfants et la vie qui vous emmène dans sa valse à 3 temps. Trouver le temps de se parler vraiment, de partager une moment privilégié, devient un challenge.
Père et fille

Voilà pourquoi j'ai tellement apprécié ces 5 jours, sur les routes, sur le festival, dans nos ballades pour découvrir le Lot. Cette fois-ci, j'ai pu avoir un temps précieux pour redécouvrir mon père comme pour lui faire découvrir l'adulte que j'étais devenue, la passionnée de la fibre. Ces instants, à eux tous seuls, justifient l'énergie et l'argent dépensés.

Conclusion : Une expérience que j'ai adorée ! Et que j'ai hâte de reconduire. Peut-être cet hiver au salon de l'Aiguille en Fête 2012 !



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