Je fais un métier extraordinaire : le Tricot est un fil infini et il tisse des relations et des rencontres passionnantes. Chaque jour, sur mes canapés défilent des femmes aux couleurs contrastées : des pastels aux rosés pleins d'innocence, des couleurs vives gorgées de soleil et de passions, des tristesses et des joies pleines de nuance .
Je suis une femme heureuse et mille fois veinarde !
Aujourd'hui, un poème a commencé à faire son petit bout de chemin alors que sur mes canapés de l'Éffiloché, je vivais encore cette magie, celle des fils qui vous relient d'une femme à l'autre.
J'ai le bonheur de vous en livrer le début, afin que l'envie peut-être vous prenne de vous réunir avec d'autres tricoteuses et de découvrir ces merveilleuses interactions.
Sur les canapés de l'Éffiloché,
Y'a des princesses dont les robes sont ensanglantées,
La porte a été ouverte, le prince est démasqué,
La transformation commence, elle quitte ses vêtements abîmés
Une nouvelle peau d'âme doit être retricotée ...
Elles viennent alors écouter mes contes de fées
Découvrir qu'en chaque femme,
Y'a des cavaliers sacrément armés !
Puis aussi, des chants de vie qui vous montent directement du ventre,
D'abord en murmurant puis ils s'écoulent comme des torrents.
Sur les canapés de l'Éffiloché,
Y'a des femmes papillons,
Dont les ailes ont des reflets de soleil,
Mais derrière leurs sourires, y'a des ombres ...
D'un sommeil trop profond,
Bébé chenille s'est endormi dans son cocon.
Les tricoteuses se rapprochent alors,
Ensemble, belle Mariposa, nous déroulerons cette laine noire,
Entre femmes, nous savons ce cycle de la vie,
Nous sentons cette force qui renaît et
Ces saisons qui traversent notre corps.
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